Le site de Cailloup

L'histoire du site et de l'édifice

LE SITE

Située dans la commune de Pamiers, sur la rive gauche de l’Ariège face au quartier du Foulon, les terres de Cailloup ont été longtemps isolées du reste du territoire communal, d’abord par la rivière, au flot encore rapide, mais aussi par les collines du Terrefort, malaisées à franchir. C’est là qu’a été édifié au début du XIIe siècle l’église du Mas Vieux, sur le tombeau présumé de Saint Antonin.

Tout près de l’église récemment restaurée, les membres de l’association Cailloup Saint Antonin ont installé en 2003 un jardin médiéval, divisé en quatre quartiers regroupant des plantes aux vertus spécifiques. En 2004 c’est un verger de vingt pommiers d’espèces locales qui a été planté.

Cailloup est sans conteste l’endroit idéal pour apprécier le calme et la nature, se promener à pied, pratiquer le VTT le long de l’Ariège et dans les collines. Le Chemin du Piémont, branche du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, traverse ses terres entre Pamiers et Saint-Victor Rouzeaud. Cailloup est aussi un lieu très fréquenté par les pêcheurs.

Depuis 2017, un nouveau chemin permet d’y accéder plus aisément.

 

L’HSTOIRE DE L’ÉDIFICE

Premières années du XIIème siècle : construction à Cailloup d’une église par les moines augustins de l’aAbbaye Saint-Antonin de Frédélas, aujourd’hui disparue, située sur la rive droite de l’Ariège

1215 : première mention écrite de cette église, appelée « église du Mas Vieux » rattachée à la paroisse du Mercadal

Fin du XVIème siècle : ruine de l’église par les protestants (guerres de religion).

1672 – 1738 : restauration partielle des bâtiments; deux travées sont transformées en logis pour le clergé.

1791 : vente des bâtiments et des terres voisines; l’église devient pour deux siècles, une exploitation agricole.

Années 80 : après le décès du propriétaire, las bâtiments sont laissés à l’abandon et menacés de ruine.

1989 : achat des terres et des bâtiments par la commune de Pamiers; l’ancienne église est classée en 1992 par les Monuments Historiques.

1998 – 2001 : travaux de restauration de l’ancienne église.

 

L’ÉTYMOLOGIE DU NOM DE « CAILLOUP »

En occitan médiéval, « olca » (prononcer « oulca ») signifie « terre enclose de haies »; le Comte de Foix avait un neveu, « Loup », qui était maître de ces terres. « Olca-Loup », c’était donc l' »enclos de Loup ». Avec les ans, le terme « Olca-Loup » s’est déformé, passant de l’occitan au français, pour devenir le « Cailloup » que nous connaissons aujourd’hui. En occitan, on écrirait « Calhóp », qui se prononce « caillou », en accentuant sur la dernière syllabe.

Il n’y a dons ni « loup » ni « cailloux » à Cailloup !